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Lait Les coopératives à l'épreuve des contrats

La FNPL aimerait que la mise en place de ces nouvelles relations commerciales laisse plus de place à la concertation avec les adhérents.

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Jusqu'à maintenant, ce sont les contrats soumis aux éleveurs laitiers par les industriels privés qui ont occupé le devant de la scène. Ce sont maintenant les coopératives que la Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL) interpelle à ce sujet. Et à qui elle demande de « faire preuve de responsabilité ».

Pourquoi ? Parce que les premiers pas de la coopération vers la contractualisation ne sont pas à la hauteur de ses attentes.

« La mise au carré de leurs règlements intérieurs et de leurs statuts était l'occasion d'échanger avec les adhérents sur leurs projets, détaille Gilles Psalmon, le directeur de la FNPL. Nous avons eu l'impression que dans un certain nombre de cas, cela s'est fait en conseil d'administration pour être rapidement présenté en fin d'assemblée générale. Nous souhaitions une vraie discussion avec les sociétaires. »

Il n'est pas question pour autant de remettre en cause le modèle coopératif dont le syndicat assure qu'il « reste un fervent défenseur ».

Renouer des liens

La Fédération nationale des coopératives laitières (FNCL) a bien reçu le message.

« La vie de la coopérative, ses projets sont remis en avant comme des éléments différenciateurs et comme des éléments de poids dans le revenu des producteurs, constate Dominique Chargé, le président de la FNCL. Si le conseil d'administration prend les décisions, il est élu par les adhérents lors de l'assemblée générale qui reste le lieu de décision ultime. Il faut redonner de l'intérêt à ce mode de fonctionnement. »

Un schéma que vingt-cinq ans de quotas ont mis au second plan. Et pendant lesquels le producteur se tournait d'abord vers les pouvoirs publics pour connaître sa référence laitière, et vers l'interprofession pour le prix.

 

Beurre - poudre

La FNCL demande la révision de l'indicateur interprofessionnel « valorisation beurre poudre ». Pour elle, il ne reflète pas la réalité de l'activité de séchage et ne répond pas aux perspectives de croissance des marchés.

À cela, la FNPL répond que la politique d'investissement des entreprises doit être « raisonnée et financée hors prix de base du lait ».

 

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